mercredi 21 juillet 2010

De la péniche

Bon, depuis notre départ de Cartagène, l'objectif est assez clair : arriver à Gibraltar le plus tôt possible pour ne pas rater une fenêtre météo favorable entre samedi et dimanche à venir. Du coup, on fait de la péniche. On enchaîne des journées assez longues (plus de 50M), le plus souvent au moteur, soit parce qu'il n'y a pas de vent, soit parce qu'il est contraire. On ne peut pas dire que ce soit la partie la plus plaisante de la navigation. Pour un temps, fini les petites calas et les baignades au mouillage. Ca risque de durer un peu, puisque la remontée du Portugal ne s'annonce pas comme une partie de plaisir. En effet, à cette période (et en plus, on traine un peu par rapport au planning, ce qui n'arrange rien), les alizés soufflent le long de la côte portugaise. Cela donne des vent assez fort de nord dominant. Bref, dans 4 à 5 Beauforts dans la gueule la plupart du temps.
En attendant, on crame au soleil (pas de vent = trop chaud), on fait fuir les dauphins que le moteur ne semble pas attirer et on contemple les buildings touristiques et autres serres fruitières de la Costa del Sol ('nifique...), on a mal à la tête, on est fatigués et on repousse à demain la traversée en quart jusqu'à Gibraltar pour s'arrêter au port le plus proche. Résumé des épuisodes précedents : Cartagène - Almeria (92,5M), 2 jours de pause à Almeria pour visiter l'Alcazaba (fermé le lundi, jour de notre arrivée), Almeria - Adra (50,3M), Adra - Caleta de Velez (52,2M), ô joie, une grasse mat' jusqu'à 10h.

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