jeudi 16 septembre 2010

Pen Ar Bed

Bon, ça y'est on est de retour en Bretagne. Quelques jours de repos à Concarneau et une crêperie réparatrice où on avait envie d'engloutir la totalité de la carte (oui, oui, une crêpe à la côte de boeuf avec des moules et des frites, s'il vous plait !) nous ont pas mal requinqué. Plaisir d'être là, "à la maison", au milieu des bateaux glénans, sous le soleil breton (si si, ça existe). On passe l'après midi avec Paco, un pote de l'île d'arz, et on croise Guillaume, un autre ami qui fait la saison à Concarneau et qu'on embarquera avec nous. C'est chouette aussi de retrouver des têtes connues...mais bientôt, il nous faut repartir.
Du coup, première escale obligée, l'archipel des Glénans, ses eaux turquoise et glaciales (ça a son charme, mais c'est quand même plus les baléares), la cheminée de Cigogne et une nuit tranquille au coffre.
Le lendemain, navigation par petite brise vers Audierne (également au coffre) après une pêche au maquereau restauratrice. Dans la rubrique "on a testé pour vous.." le barbecue accroché sur la plage arrière. C'est pas forcément rassurant sur un bateau en polyester qui brûle à la vitesse d'un cheval au galop, mais c'est quand même bien meilleur et puis au final, face au vent avec un seau d'eau à côté, ça ne fait pas si peur (ni plaisir aux voisins d'être dans la fumée de poissons grillés).
Pour le jour suivant, une étape pas toujours si simple : le Raz de Sein. Pour ça c'est toujours sympa d'avoir embarqué un pilote automatique (Guillaume) qui en plus fait la nav et connait le coin. Donc notre pasage se fait par mer peu agitée et bonne brise, le courant avec nous, bref encore un point "chaud" passé dans de bonnes conditions. Tant pis, nos photo du phare de la Vielle seront moins impressionnantes que les cartes postales mais on s'en porte pas plus mal.
Ah, si quand même, on peu ajouter à notre CV "pêcheur de bar à la ligne dans le raz de Sein". On hésite à mettre la ligne de traîne, Sara en a un peu marre du poisson, Guillaume se porte volontaire pour croquer l'éventuel maquereau qu'on sortirait. Du coup, on pose la ligne et dix minutes plus tard on a pêché un beau bar (au moins 50cm et plus d'1kg). Ca nous assure le repas du soir, mais avec l'escale prévue au port de Camaret (chanson paillarde interdite..), la grillade s'annone moins simple. Tant pis, on tente le barbecue sur le ponton. Pareil, avec peu de scrupules et un seau d'eau, ça marche bien et on aura du mal à finir le poisson à trois.

(Bon, c'est Jhé qui écrit ce blog, alors, ça ne parle que de bouffe, moi je voulais ajouter que la bretagne, c'est quand même super beau, que la lumière de septembre m'ensorcelle et que les voiliers qui navigent entre les cailloux insitent à la contemplation...on connaît mais c'est toujours magique...pourquoi on rentre déjà ?).

Après une petite journée d'escale (il faut bien qu'on prenne le temps d'écrir le blog et de faire quelques courses..), on s'apprête à aller faire un tour à Ouessan, autre bout du monde, mais en France, cette fois. La météo s'annonce clémente et les marées sont faibles en ce moment, ce qui n'est pas pour nous déplaire quand le pilote côtier annonce une mer très forte et un courant violent dans des conditions sont plus rudes.

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