lundi 7 juin 2010

Le retour à la vase

Bon, je ne suis pas très fière, on va dire que c'était un exercice intéressant, que pédagogiquement, c'était super, que tout est bien qui finit bien mais quand même... Vous voulez vraiment que je raconte ? Bon, puisque vous insistez (vous les foules multiples qui lisez nos aventures),je raconte. Par un crépuscule éclairé (remarquez la formulation poétique), nous entrons dans un baie en vue d'y paser le nuit. Ils disaient bien dans le guide de navigation de longer la petite plage car de l'autre côté, près de l'ilôt, il y a des hauts fonds (ça veut dire pas d'eau). J'avais bien lu le guide pourtant mais voilà, j'ai fait nimporte quoi et j'ai dit à Jhé (qui pour une fois était à la barre) d'aller vers cet endroit magnifique et peu profond. Je ne l'ai pas tout de suite cru quand il m'a dit qu'on était échoué (ce qui est plutôt bon signe, car quand l'échouage fait du bruit et des secousses, c'est que c'est vraiment la merde !). Mais c'était vrai, on ne bougeait plus ni dans un sens ni dans un autre et le sondeur indiquait 1m1. On est en effet venu mourir sur un banc de vase, travers au vent ! Heureusement, super Mao à vaillement chevauché son annexe pour voler à notre secours. Un petit coup de bourinage sur la drise de spi, et le génois à contre, ont efficacement fait gîter le bateau, la quille s'est désembourbée, et a flotté notre interlune vers des eaux plus profondes (ça à l'air simple comme ça, mais dans la vraie vie, c'est plus long) !!! Les côtes de proc qui ont suivit étaient délicieuses.

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