mardi 22 juin 2010

Les bons côtés du terre plein !

Notre bateau est donc à nouveau sur un terre plein, derrière, il ya une usine et ça sent régulièrement les hydrocarbures. La journée, c'est une vrai fourmillière, ça travaille de partout et ça fait pas mal de bruit. Il y a beaucoups d'espagnols évidemment, mais aussi des anglais et des français, une petite famille qui a comme nous des ennuis de moteur. On sympathise assez vite et le soir, on se fait des barbec et on boit du mauvais vin, sous les étoiles.
Les journées, comme d'hab passent assez vite, faut dire que tout est compliqué. Pas de sanitaires sur le terre plein, on finit donc par se laver à l'eau froide avec le tuyau d'arrosage, de préférence à l'heure de la Siesta, quand il y a un peu moins de voyeurs. Même Jérémie s'y est mis. On fait aussi la lessive à la main, en se disant que les machines c'est quand même pas si mal, mais en adorant en secret passer des heures les mains dans l'eau pour se rafraîchir (il fait au moins 30 degré, et il n'y a pas beaucoup d'ombre dans le coin). L'eau qui sort du robinet n'est pas potable, il faut donc monter jusqu'en ville et redescendre des bidons de 10l d'eau minérale. Acheter de la viande et des légume prend beaucoup de temps, car les gens n'hésitent pas à papoter en faisant leurs emplettes, et au bout d'une demi heure d'attente, on comprend mieux pourquoi des chaises ont été installées dans la boucherie ! Bref, on est loin de frénésie parisienne. Ici, les commerçant nous donneraient bien des cours d'espagnol avant d'encaisser la monnaie en nous faisant de grands sourires. Bref, on vit un peu "à l'ancienne", ça a un côté rigolo, mais on est content de pouvoir quotidiennement changer d'air et d'aller voir ailleurs si les fourmis ont des ailes.

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