dimanche 29 août 2010

Cap ou pas cap ?

Réveil ce dimanche matin sous un soleil radieux. Malgré les prévisions météo pas très encourageantes, le temps semble idéal: mer plate et petit vent d'est, juste ce qu'il faut pour passer le cap Finisterre. Nous hésitons tout de même un peu avant de partir, puis nous décidons qu'après tout, même les météorologistes peuvent se tromper. On part donc toutes voiles dehors, le vent adonne même, on se retrouve au portant par force 4 et on trace. On arrive devant le cap et on croit même qu'on va devoir le passer au moteur, car le vent est un peu retombé. C'est bon, on passe, ils sont fous à la météo ici. Sauf que derrière le cap, c'était bien du vent de nord est. Et plus on monte vers le nord, plus le vent forcit...et la mer aussi ! On commence à n'avoir plus du tout envie d'aller installer l'étais largable (ce qui nous permet de réduire la toile à l'avant du bateau), mais, même si Interlune tient bien la mer et que la gîte est supportable, le gréément commence à trembler...Mauvais signe, mauvais signe, on enroule le génois, mais ça continue à forcir. C'est bon, on abdique, on fait demi tour, il nous reste de toute façon beaucoup de route à faire dans la tourmente et on sera coincé là haut. Ouf, au portant, c'est quand même plus cool. On a vite fait de rejoindre le port de Finisterre ou on mouille devant une plage splendide (ensaeda de langosteira). Une petite houle désagréable m'obligera cependant à rejoindre les bras de Morphée dès la tombée de la nuit.

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