lundi 2 août 2010

On attend au bout du monde

La cap saint vincent est un endroit sauvage et venté, à l'extrémité sud-ouest de l'europe. C'est la dernière terre qu'ont apperçue les navigateurs portugais avant de se lancer vers l'inconnu. Des falaises balayées en permanence par les alizés portugais se jettent dans des criquent aux eaux limpides bordant de magnifiques plages de sables blancs...presque pas bondées. Baleeira, premier mouillage visité, n'est pas vraiment un port, mais plutôt une sorte de refuges pour pècheurs. On peut ancrer dans la baie ventée au milieu des corps morts et des bateaux de pèchou. Nous nous sommes ensuite rendus à Sagres, la plage y est plus jolie, l'eau plus limpide et il y a moins de traffic. Mais le vent ne cesse d'imposer sa loi et le short break de l'antlantique balaie les plages, attirant les surfeurs. Nous passons nos journées à la blage avec l'équipage de Lanpaul. L'eau est bonne, on fait du bodysurf et des châteaux de sable, on a retrouvé les pasteich de nata et les beignets de baccalau, les gens sont adorables, portugais quoi. La nuit, on prie pour ne pas déraper car il y a des rafales à 25 noeuds assez régulièrment, on a ressorti les polaires et la couette car ce vent est assez frais, on redoute un peu les prochains cars de nuits, ça va cailler. On attend que ça se calme pour pouvoir remonter vers Lisbonne. Un petit anticyclone devrait nous permettre de toucher du vent moins fort et moins dans la geule dès demain, en espérant que la météo ne se trompe pas.

2 commentaires:

  1. Ben alors les gaillards? on dirait que le mois d'aout n'est pas le mois de la littérature!
    bises à vous

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  2. Bah, on navigue contre les alizés, on peut pas tout faire..

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